
Le tandem de l’absurde revient pour une huitième saison. Diffusée en France depuis le 26 mai sur la plateforme HBO Max, cette nouvelle salve d’épisodes promet un savant mélange de chaos et d’émotions.
Une nouvelle ère s’ouvre pour Rick et Morty. La série animée créée par Dan Harmon et Justin Roiland entame sa huitième saison, diffusée chaque lundi (depuis le 26 mai) sur la plateforme HBO Max et CANAL+ Ciné Séries. Un épisode par semaine, proposé en versions française et originale, poursuit les aventures interdimensionnelles du savant le plus désabusé de l’animation et de son petit-fils, de plus en plus lucide.
Un duo devenu culte depuis 2013
Dix nouveaux épisodes viennent s’ajouter à une saga initiée en 2013, devenue culte par sa capacité à mêler SF parodique et satire. Inspiré à ses débuts de Retour vers le futur, le tandem a évolué vers une complexité émotionnelle plus grande de saison en saison, sans jamais abandonner son goût du nonsense.

La saison 7 s’était conclue sur un épisode dans lequel les deux héros affrontaient leurs plus grandes peurs à travers une faille intergalactique. Morty découvrait qu’au-delà du sentiment d’être négligeable pour son grand-père, il craignait avant tout de le perdre. Après cette révélation, on découvrait que Rick, de son côté, avait en fait refusé de sauter, signe discret, mais notable qu’il trouvait enfin un certain équilibre.
Un retour en force pour la saison 8
C’est donc sur ce fil entre résilience et chaos que s’ouvre la huitième saison. Les premiers épisodes promettent naturellement de renouer avec l’humour noir et l’anarchie narrative : Rick abandonne ses proches dans une simulation façon Matrix, une mission d’entretien spatial dégénère en guerre contre des versions alternatives d’eux-mêmes, et un casse cryogénique tourne à l’absurde tragédie. La Citadelle semble de retour à l’horizon, tout comme les spéculations autour du retour d’Evil Morty.
Sans perdre son âme, la série pourrait explorer une maturité nouvelle, avec un Morty plus autonome, une Summer plus présente à l’écran, et un Rick, toujours dévasté par la perte de Diane, mais moins en quête de revanche, davantage en quête de sens. Pourtant, rien n’est jamais stable dans cet univers, où les tentatives de rédemption virent souvent à la catastrophe cosmique.