
Mario Kart World débarque ce 5 juin, en même temps que la très attendue Nintendo Switch 2. Premier grand titre exclusif de la nouvelle console, ce neuvième opus offre une transformation radicale à la franchise et suscite déjà l’enthousiasme quasi unanime de la presse française.
Nintendo pouvait-il rêver d’un meilleur ambassadeur pour sa Switch 2 que le neuvième épisode de sa licence la plus populaire ? Mario Kart World offre une refonte à la saga culte, et ce nouvel opus s’annonce aussi ambitieux que son statut. En se détachant du format traditionnel des circuits fermés, qui ont fait la popularité des anciens chapitres, il transforme l’expérience de course en exploration. L’enjeu est de taille : renouveler un monument sans le trahir.
Un monde sans frontières
Avec ses décors interconnectés, Mario Kart World fait voler en éclats les bornes du circuit classique. L’univers du jeu s’organise autour d’une gigantesque carte parcourable grâce au mode Balade, sans chronomètre ni adversaire, pour découvrir les subtilités du terrain.

« Ce monde ouvert m’a paru crédible, écrit le rédacteur de Jeux vidéo, saluant « un résultat cohérent, organique et plein de détails mignons ». Cette structure éclatée donne naissance à un gameplay fluide, où les courses s’enchaînent naturellement.
Multijoueur élargi et mécanique affinée
Autre changement notable : le nombre de participants, porté à 24. « […] La vingtaine de pilotes qui s’affrontent pied au plancher [offre] une belle démonstration de la puissance de la machine portable », estime Le Monde. Ce choix annonce un nouveau dynamisme dans les parties, qui peut aussi les rendre plus chaotiques.

« Imaginez le barnum, avertit Numerama, en évoquant un flux continu de carapaces et de collisions. On n’est jamais vraiment tranquille dans Mario Kart World, avec un fun immédiat et permanent. » Cette intensité est particulièrement perceptible dans le mode Survie, où les coureurs les plus lents sont éliminés à chaque checkpoint.
Nouveautés dans le gameplay
La jouabilité, elle, gagne en technicité. Le saut chargé, mécanisme central du titre, autorise figures aériennes, grind sur les rails et conduite murale. « C’est déconcertant au début, reconnaît Jeux vidéo, mais, une fois le coup de main pris, cela ouvre une marge de progression folle. »

Les objets iconiques font leur retour – carapaces bleues, méga champignon – aux côtés de nouveautés. Certaines, comme la fleur de glace, manquent de panache, estime Le Point : « Seuls le snack turbo, qui change votre tenue en fonction du thème du circuit, et la carapace dorée tirent leur épingle du jeu », juge le média.
Ne pas trahir son identité
Même sentiment mitigé sur le mode Balade. Loué pour sa poésie, il ne révolutionne pas le genre : « Il ne faut pas en attendre monts et merveilles », tranche Jeux vidéo, qui y voit surtout un mode d’observation et d’entraînement.
Enfin, si Mario Kart World regorge de surprises – circuits rétro revisités, éléphants en pleine course, soucoupes volantes –, certains redoutent parfois une perte d’identité. « Ce nouveau Mario Kart semble en tout cas vraiment très prometteur, et l’on espère simplement que ce qu’il gagne en grandeur d’échelle ne se fasse pas au détriment de l’identité de chaque parcours », note Ouest-France. Loin de se prononcer définitivement, la critique reste enthousiaste, saluant « une révolution douce » qui n’a pas peur de ses propres virages.