
Du 6 au 8 juin, Glénat et la Fnac célèbrent la sortie de l’édition Prestige de Berserk en transformant le parvis de la gare Saint-Lazare en un décor immersif.
Sous un ciel hésitant, entre nuées grises et rayons perçants, la gare Saint-Lazare s’est muée en théâtre médiéval ce vendredi 6 juin. Sur le parvis, un petit village de bois, d’acier et de pierre a accueilli ses premiers visiteurs. En son cœur, une épée gigantesque – plus de deux mètres de long – trône : réplique grandeur nature du Dragon Slayer, arme mythique de Guts, le héros solitaire de Berserk.
Glénat, en partenariat avec la Fnac, a convié la presse pour marquer le lancement de l’édition Prestige du manga culte de Kentarō Miura. Une opération événementielle qui accueillera les fans et les curieux tout au long du week-end.
Immersion et rencontres
Armes factices, structure de pendaison, échafauds, stands de forgeron ou de vente… Sur place, tout évoque le monde torturé de Midland. Entre les bâtiments haussmanniens et les vitrines des restaurants parisiens, les visiteurs pourront croiser un crieur récitant à voix grave les monologues cultes du manga, une diseuse de bonne aventure lisant l’avenir dans un tarot inspiré du tome 42 collector, ou encore un artisan affairé à marteler l’acier.

Pour l’occasion, une offre commerciale accompagne le lancement : trois tomes de la série achetés, ou un tome de l’édition Prestige, donnent droit à un ex-libris exclusif. Un stand de la Fnac, visible dès l’entrée, s’en charge. L’animation s’inscrit dans une stratégie d’envergure : Glénat entend frapper fort pour cette nouvelle version de Berserk, en capitalisant sur le mythe et la fidélité d’un lectorat passionné.

Un manga culte au destin hors norme
Et passion, il y a. Depuis sa création en 1989, ce manga s’est imposé comme l’une des œuvres majeures du genre. Épopée sombre aux accents shakespearien et nietzschéen, la série mêle vengeance, perte, guerre, amitié et monstruosité dans un univers gothique.

Kentarō Miura, disparu en 2021, a laissé une œuvre inachevée, poursuivie aujourd’hui par son ami de longue date Kouji Mori. En France, la série est un phénomène. Avec plus de 8 millions d’exemplaires vendus, Berserk est la troisième licence du catalogue Glénat, derrière One Piece et Dragon Ball, et la quatrième du marché en 2024.
Un écrin à la hauteur de la légende
L’édition Prestige, disponible depuis ce 4 juin, vient renforcer cette notoriété. Pensée pour les collectionneurs, elle regroupe deux volumes en un, propose un format agrandi, des pages en couleur inédites, une couverture rigide, un lettrage revu et une traduction modernisée (24,90 € l’unité). Une version haut de gamme, qui rivalise avec l’édition Deluxe américaine signée Dark Horse, mais se démarque par sa finition, sa fidélité au matériau d’origine et la richesse de ses ajouts.
D’ici la fin de l’année, trois tomes seront publiés. Le lancement se double d’un concours, ouvert à tous, pour gagner des figurines inspirées de la série. Une surprise est également annoncée : la révélation d’un élément mythique de l’univers, encore tenu secret. De quoi entretenir la flamme autour d’un titre dont la violence, la mélancolie et la profondeur continuent de fasciner, 35 ans après sa naissance.